Quel est le seuil où le personnage est tellement fatigué qu’il ne peut
plus que s’endormir ?
Que faut-il faire si un personnage agit pendant plus de 24 heures
d’affilée ?...
Ce n’est pas évident à calculer, c’est pourquoi nous vous
proposons un système un petit peu complexe mais réaliste. Libre à vous
d’en utiliser un autre ou pas du tout. De toute façon, ce sont des cas
qui se présentent rarement.
Un personnage peut agir normalement sans se reposer (être en
état de veille) pendant un nombre d’heures égal à sa CON multipliée par
deux; au-delà, il peut prolonger cette durée d’un nombre d’heures égal
à sa CON avec un malus de - 2 à toutes ses actions et prolonger encore
cette durée d’un nombre égal à la moitié de sa CON, avec un malus de -
4. Au-delà, si le personnage désire encore agir sans avoir dormi, il
doit réussir un jet de volonté (en dépensant i point) toutes les
heures, sinon il s’endort dans les cinq minutes.
- Il faut compter comme doubles les heures d’activité physique intense
(courir, nager, jouer au tennis, etc.).
- Chaque tranche indivisible de 3 points de vie perdus
raccourcit chaque période (la normale, celle avec un malus de - 2 et
celle avec un malus de - 4) d’une heure.
- Ces malus sont cumulables avec ceux que donnent les blessures (seuil
- 2 et - 4).
- Si un personnage a donc une durée d’action anormale, son
temps de récupération, la durée de sommeil en heures, doit être au
moins égale à : (20 - CON + 1/3 des heures de veille avec malus).
- Si le personnage n’a pas pu prendre la période de repos
complète qui lui était nécessaire, considérer qu’il a, pour la période
de veille à venir (et que pour la durée de veille) une constitution
égale à : (CON - heures de sommeil manquantes) avec un minimum de 3.
Ces heures manquantes sont à reporter sur un la prochaine période de
sommeil.
Exemple. Franck a une CON de 13. Il pourra rester
éveillé pendant 26 heures et faire toutes ses actions sans malus,
ensuite pendant 13 heures avec un malus de - 2 et enfin 6 heures et
demie avec un malus de - 4. Ensuite, il doit réussir un jet de volonté
pour chaque heure supplémentaire. Admettons donc que Franck ait passé
41 heures sans se coucher, il devra dormir pendant : 7 (20 - 13) + 5
(41 - 26 divisé par 3) = 12 heures.
Le lendemain, Franck n ‘ayant dormi que 7 heures et étant
blessé dès le matin (il a perdu 4 points de vie en tombant dans
l’escalier) ne pourra rester éveillé que 13 heures sans malus, 6 heures
à - 2 et 2 heures et demie à - 4.
Michel Delaunay, de MASSY, soulève dans sa lettre un
point de règles qui n’a pas été précisé. Il s’agit des dégâts d’une
rafale de trois balles par rapport à ceux d’une seule balle. Il est
évident que cela fait beaucoup, mais alors beaucoup plus mal...
Dans ce cas la méthode est simple : déterminer si la rafale
touche avec la procédure normale. Si elle touche, jeter un d6 et
appliquer le petit tableau suivant :
Ceci pour tenir compte du fait qu’une arme tirant en rafale a
tendance à se relever, et il faut compenser en ramenant le canon dans
l’axe de la cible. En cas de rafale prolongée, après chaque séquence de
trois cartouches, il faut refaire un jet de d100 pour savoir si l’on
touche, mais en tir visé bien sûr. Imaginez les dégâts que peut
occasionner une rafale d’un round (six secondes) soit dix-huit
cartouches...