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Ce scénario se déroule en mars 1934, dans la petite localité
de Berkeley, située au sud
d’Oakland et de l’autre côté de la baie de San Francisco, mais la date
et les lieux choisis ont
peu d’importance et le Gardien des Arcanes pourra les modifier à loisir.
La situation de départ
Le professeur Walsh a accidentellement inventé une machine qui
permet de voir dans le passé. Alors qu’il en montrait le fonctionnement
à un journaliste du Chronicle venu l’interviewer, ils virent
un chien de Tindalos, qui regarda dans leur direction de fort
cruelle façon. Comme la scène était vieille de deux cents millions
d’années, il faudra à la créature deux jours pour arriver...
Les investigateurs (ou PJ) vont être impliqués dans cette aventure
et c’est eux qui devront agir pour éviter que d’autres monstres
n’envahissent le campus de Berkeley.
Walsh et sa machine
Joseph Walsh est un physicien de génie, mais son mauvais
caractère et ses théories originales le font passer pour un excentrique
aux yeux de ses pairs. Il est néanmoins un professeur
réputé à qui l’université de Berkeley fournit fonds et locaux pour
ses recherches.
Pour ses expériences de physique, il a conçu une machine complexe
permettant, en théorie, d’étudier les courants électromagnétiques.
Celle-ci est très impressionnante: six mètres sur
deux, et d’une hauteur de trois mètres, elle consiste en deux
gigantesques piles posées sur une estrade et séparées par une
grille aux mailles très fines de trois mètres sur trois. Toutes
sortes de câbles électriques de tailles et de couleurs variées
relient les piles à la grille, ainsi qu’à des cornues et des alambics
remplis de liquides colorés, et à un grand panneau de contrôle.
Quand il essaya son invention, Walsh constata qu’elle présentait
un défaut curieux: les éclairs électriques se fondaient sur la grille
pour donner, au bout de quelques minutes, une image de paysage.
Le professeur s’était promis d’étudier ce phénomène, mais le
lendemain, alors qu’il recevait un journaliste nommé Berough
auquel il avait promis un entretien, il ne put résister au plaisir de
faire fonctionner son invention. Hélas, cette fois-ci, sur la grille se
forma l’image d’un paysage désolé et d’une horrible créature
bleue rappelant vaguement un chien. Celle-ci bougea et les
regarda avec gourmandise. Comme Berough se mettait à hurler
de terreur, Walsh coupa précipitamment le courant, faisant disparaître
l’image, puis essaya de calmer le journaliste...
A son insu, Walsh a inventé un appareil permettant de voir dans
d’autres dimensions (et accessoirement dans le passé).
Prodigieusement intéressé, il projette de l’examiner minutieusement
dans les jours qui suivent. Il n’a pas encore réalisé qu’en
plus de refléter d’autres dimensions, son appareil peut également
faire office de porte dimensionnelle...
Le journaliste
Journaliste au San Francisco Chronicle, Christopher Berough
est
un grand brun à l’air dur. Mais il est en fait très impressionnable
et n’a pas pu s’empêcher de hurler, terrorisé par la vision du
chien. Furieux d’avoir réagi ainsi en présence d’un témoin, il a
écrit un article incendiaire et mensonger sur Walsh et ses «expériences
diaboliques, payées par l’argent des contribuables».
L’article précise que le professeur donne un cours hebdomadaire
le mardi matin et qu’il habite tout près de l’université. Berough a
vu Joseph Walsh l’après-midi du dimanche 4 mars et son article
est publié dans le Chronicle du lundi 5.
Lou Nicci
Le lundi matin, Lou Nicci, un petit voyou sans envergure mais
à
l’imagination débordante, est intrigué par l’article en question en
lisant son journal. Il connait Berough et va voir le journaliste par
curiosité. Celui-ci lui raconte la terrifiante apparition, mais loin
d’être effrayé, Nicci imagine aussitôt une commercialisation possible
et très profitable de l’appareil. Il se voit faire payer à des
gogos de fortes sommes pour voir les monstres et imagine déjà
les accroches possibles : «Découvrez les créatures fabuleuses
des lointaines planètes -annonce sérieuse», etc. En sortant de
son entrevue avec le journaliste, il décide d’obtenir cette machine
pour une bouchée de pain, ou de la voler au professeur
Walsh, après l’avoir menacé s’il le faut.
Les investigateurs
Les PJ peuvent être étudiants (dilettante ou professeur) à
l’université
de Berkeley, éventuellement écrivains, ou journalistes. Ils
peuvent avoir entendu parler du professeur Walsh par leurs amis
ou bien ont été intrigués par l’article paru dans le Chronicle de la
veille. Enfin, ils peuvent s’intéresser tout simplement à la physique,
par plaisir ou pour les besoins d’un article ou d’un livre.
Tous se connaissent et s’apprécient.
Les cours du professeur Walsh sont intéressants et très courus,
et les PJ étudiants les suivent probablement. Le petit amphithéâtre
de l’université est toujours comble quand Walsh fait son
cours hebdomadaire le mardi matin à 10 heures, et il faut en
général arriver en avance pour avoir une place.
Un cours en amphi
Ce mardi 6 mars, l’amphithéâtre est encore plus bondé que de
coutume, et l’ouverture provoque une certaine bousculade.
Devant les PJ ahuris, un jeune homme malingre est bousculé et
tombe à terre... la foule va le piétiner. Si les PJ s’interposent et le
relèvent, il les remerciera, et suivra ensuite le cours avec eux
(voir Matt Gardner).
Le cours se déroule ensuite normalement
(physique des particules), et alors qu’il s’achève, trois ou quatre
journalistes assaillent le professeur. Celui-ci refuse de répondre
à leurs questions (du genre: «Professeur Walsh, est-il exact que
vous faites des expériences de démonologie dans les locaux de
l’université?», etc.) et il s’éclipse à la hâte, rouge de colère.
Matt Gardner
Une fois le cours fini, le jeune homme malingre invite les PJ
(s’ils
ont fait connaissance) à prendre un café avec lui. Il déclarera se
nommer Mathew Gardner et être étudiant. Il est maigre, assez
beau, d’une santé fragile et semble vivre dans une relative pauvreté
(ses vêtements sont propres, mais bien usés). En le questionnant
sur ses revenus, il avouera qu’il écrit des nouvelles pour
des pulps (les magazines populaires à dix cents) afin de financer
un peu ses études. Si les PJ lui demandent quel genre de nouvelles
il écrit, il répondra brièvement: «Oh, un peu de tout, du
western, de la romance, de l’horreur, etc.», et semblera peu
enclin à poursuivre cette conversation, comme s’il avait honte de
ce gagne-pain.
Par contre, il confiera en rougissant que Helen Walsh, la fille du
professeur est son «amie». Si les personnages semblent intéressés
par Walsh, il proposera de leur faire rencontrer, en signe de
remerciement. S’ils acceptent, il arrangera la rencontre pour
l’après-midi même.
Si Gardner apprend qu’un des PJ est journaliste, il lui demandera
de ne pas mentionner ce détail à Walsh, vu les circonstances
actuelles. A moins que les PJ ne l’invitent à déjeuner, ils le
retrouveront vers trois heures, devant la maison du professeur.
Gardner est timide, très honnête, et plutôt sympathique.
La demeure de Walsh
C’est une jolie maison à un étage, à l’intérieur de l’enceinte
de
l’université. Le laboratoire de recherche du professeur est à cinq
minutes de marche de là.
Si Gardner a sympathisé avec les PJ, ils rencontreront le professeur
et sa charmante fille Helen. Celle-ci semble sincèrement
amoureuse du jeune homme et leur offrira café et gâteaux, tandis
qu’ils discuteront avec son père. Ils apprendront ainsi que
madame Walsh est morte voici quatre ans. Sur l’insistance de
Gardner (que Joseph Walsh semble apprécier), le professeur
acceptera en bougonnant de montrer son invention aux PJ. Ils
marcheront jusqu’à un bâtiment sans étage, aux fenêtres closes
par des volets métalliques. Walsh déverrouillera la porte et allumera
la lumière. L’intérieur est plutôt décevant: à l’exception de
l’impressionnante machine placée contre un mur, la pièce ne
recèle que quelques chaises, une grande table couverte de petit
matériel électrique, et des balais et des serpillières. Le professeur
mettra en route la machine, et les PJ verront l’image d’un
paysage désolé se former sur la grille au centre de l’appareil.
L’image, étonnamment nette, montre un plateau de sable monotone,
où traînent de-ci de-là quelques caillasses et des plaques
de sel. Un ciel gris sombre rend la scène encore plus sinistre.
Bien qu’il n’y ait rien d’autre à voir, ce paysage mettra tout le
monde mal à l’aise (un jet de SAN raté fait perdre 1 point). Cette
vision incitera Walsh à parler des deux fois précédentes où il a
allumé la machine. Les PJ apprendront que le paysage était différent
à chaque fois, et le professeur décrira l’horrible animal
qu’il a vu (la description du chien de Tindalos qu’il donnera est
assez précise pour que les PJ possédant un pourcentage en
Mythe de Cthulhu puissent éventuellement identifier la créature).
Walsh évoquera ensuite avec mépris la réaction du journaliste
qui l’accompagnait. Il les congédiera ensuite en disant qu’il
comptait étudier plus en détail son invention dans les jours à
venir.
Si les PJ viennent voir Walsh sans être présentés par Matt
Gardner, il les recevra brièvement et les éconduira vite car il a
horreur des mondanités. Il ne les recevra même pas si l’un des
PJ se présente comme journaliste.
Le Chronicle
Nos investigateurs peuvent également enquêter au San
Francisco Chronicle. Les locaux du journal sont situés à San
Francisco, à quarante minutes de voiture de Berkeley. Ils peuvent
y voir Chris Berough (qui y sera le lundi et le mardi uniquement)
et consulter les archives du journal (ou de son principal concurrent,
le San Francisco Times, dont les bureaux sont situés à
quelques rues de là).
Berough parlera facilement de Walsh et de son invention. Il est
très monté contre ce dernier et le présentera comme un savant
fou, méprisant le public et prêt à tout pour continuer ses expériences.
Il prétendra que Walsh avait visiblement l’habitude de
voir des monstres, vu son peu de réaction lors de l’incident. Si
les PJ mettent ses dires en doute, où prennent la défense du
professeur, il les fera jeter dehors.
Les archives des deux journaux ne fournissent que des informations
sur le professeur Walsh et l’université de Berkeley. Cinq
bonnes heures de recherches permettront d’apprendre que
Joseph Stanislas Walsh (né Walsewik) a émigré aux Etats-Unis
en 1887 avec ses parents, qu’il a épousé Mary Dille en 1912 et
que sa fille Helen est née en 1914. Sa femme est morte d’une
hépatite en 1930, et peu de temps après, il a accepté un poste à
l’université de Berkeley. Tous ses diplômes sont également précisés,
ainsi que des témoignages enthousiastes d’étudiants assistant
à ses cours. Il est impossible de trouver une quelconque
information concernant la créature vue par Walsh et Berough.
La bibliothèque de la ville comme celle de l’université n’apprendront
rien de plus aux PJ.
Mercredi sanglant
Le mercredi 7 au matin, le chien de Tindalos entre dans la
chambre de Berough par un des angles et le tue. La logeuse
entend des hurlements indicibles et prévient aussitôt la police.
L’information est publiée dans l’édition de l’après-midi du
Chronicle (et reprise le lendemain) sous le titre: Un de nos reporters
victime d’une mort atroce. L’article est très vague, mais
sous-entend que le journaliste aurait été victime d’un psychopathe
qui l’aurait tué avant de recouvrir son corps d’acide.
Les PJ peuvent désirer enquêter chez le défunt Berough, qui
habitait près du quartier chinois à San Francisco. La police sera
peu coopérative (l’inspecteur Andrew chargé de l’affaire a eu
l’idée du tueur psychopathe et il est persuadé d’avoir raison),
mais il n’est pas très difficile de s’introduire dans l’appartement,
les policiers n’ayant posé que les scellés. Si les PJ ne veulent
pas commettre d’acte illégal, miss Dell, la logeuse, proposera de
briser elle-même les scellés pour faire un nécessaire nettoyage.
Cette forte femme est prête à répondre vertement aux policiers
qui lui reprocheraient ce geste que le sang, ça se nettoie tout de
suite! En fonction de l’attitude des PJ à son égard, elle exigera
ou non un peu d’argent.
Le lieu du crime
L’appartement est au deuxième étage (la maison n’en compte
que deux). Il est petit et sale, rempli de papiers, de journaux, de
fichiers et de quelques livres. Une minuscule cuisine croule sous
la vaisselle sale. La police a emmené le cadavre, ainsi que
quelque uns des dossiers sur lesquels travaillait le journaliste, et
une trace faite à la craie sur le sol indique l’emplacement du
corps. Il y a très peu de sang répandu. Miss Dell accompagnera
les PJ, qu’ils le veuillent ou non, et commentera chacune de
leurs actions. Dans son caquetage incessant, elle donnera les
informations suivantes:
— La thèse de la police est ridicule, vu qu’elle a entendu le cri
d’agonie du malheureux, que toutes les fenêtres étaient fermées
et qu’elle n’a vu personne descendre l’escalier, mais cet imbécile
d’inspecteur Andrew a refusé de la croire.
— Quand elle est montée avec les policiers, le corps du pauvre
monsieur Berough était recouvert d’une sorte de pus bleuâtre et
sa poitrine était percée de trous. Et il y avait très peu de sang...
En fouillant l’antre du journaliste, les PJ trouveront sa collection
de photos coquines et son agenda, tombé derrière son bureau. Il
n’y a rien de plus intéressant. Pour $15 (mais elle n’acceptera
pas moins), miss Bell fermera les yeux et les laissera emporter
l’agenda. Il contient une information intéressante: la page du
lundi indique «Vu Nicci, qui envisage de gagner de l’argent avec
l’invention de Walsh. Ce type est vraiment dingue! ».
Mercredi sanglant bis
L’après-midi du mercredi, le chien retrouve la trace du
professeur,
alors que celui-ci étudie sa merveilleuse invention dans son
laboratoire. La machine montre aujourd’hui une plage grise et
vide, flanquée d’une mer verdâtre. Le chien apparaît dans un
nuage de fumée noirâtre d’un des coins de la pièce et sous les
yeux horrifiés de Walsh, bondit vers lui. Le savant se trouvant
alors devant la grille, il bascule avec la créature à travers la
grille, et tous deux se retrouvent sur le sable... Là, le chien de
Tindalos tue le professeur.
En fin d’après-midi, un employé de l’université découvre la porte
du laboratoire ouverte, et la machine allumée à l’intérieur. Après
avoir jeté un regard blasé sur le paysage à nouveau désert et
pesté contre la distraction de Walsh, il éteint l’invention et sort en
verrouillant la porte avec son passe. Quand la disparition du
professeur
sera remarquée, personne ne songera à l’interroger et
lui-même aura déjà à moitié oublié cet incident. Après tout, il
éteint les lumières et ferme les portes quotidiennement... Le soir,
très inquiète, Helen Walsh appelle la police, qui promet de faire
des recherches. Elle appelle également son fiancé Matt Gardner.
Avec lui, elle téléphone à toutes les personnes qu’elle connait et
qui ont vu récemment son père. Si les PJ sont passés la voir
avec Gardner, ils seront ainsi mis au courant de la disparition de
Walsh dès le mercredi soir.
Les journaux citeront la disparition du professeur le lendemain.
Le Chronicle suggérera que Walsh a préféré fuir, après les révélations
du journal sur ses expériences douteuses.
Sur la piste de l’escroc
S’ils décident d’enquêter sur le mystérieux Nicci cité dans
l’agenda
de Berough, les PJ peuvent à nouveau consulter les archives
des deux plus grands quotidiens de la région, où ils apprendront
en deux heures qu’un Lou Nicci a été arrêté à de nombreuses
reprises pour escroquerie (le journaliste signant l’article est
presque toujours Chris Berough). Sinon, il n’y a pas de Nicci
dans l’annuaire, et enfin, si les PJ arrivent à trouver une source
policière, ils apprendront que le seul Nicci connu est Lou Nicci,
un escroc mythomane mais malin. Personne ne connait son
adresse actuelle. Même se renseigner dans des bars louches
s’avérera inutile et peut-être dangereux...
Les malheurs de Lou Nicci
A l’aube du jeudi 8, Nicci, qui a appris dans les journaux la
mort
de Berough, mais pas encore la disparition du professeur Walsh,
s’introduit avec Earl, un complice, dans le laboratoire. Une faible
lumière filtre à travers les volets et ils n’allument pas la lumière.
Le but du voyou est de vérifier que son idée est valable et que
l’appareil fonctionne bien. Il commence par le mettre en route.
Une plaine de rochers violets avec un ciel noir sans étoiles
apparaît. Lou Nicci sourit, jusqu’à ce qu’il remarque deux créatures
qui volent vers lui. Ce sont des Byakhees. Earl semble
pétrifié par la peur. Nicci recule involontairement et soudain, à
son immense surprise, les créatures sortent de la machine et
l’une d’elles se jette sur Earl et lui déchire la gorge. Nicci s’enfuit
en courant et ferme à clé, de l’extérieur, la porte du laboratoire.
De l’autre côté, les hurlements de Earl s’amenuisent...
Un final apocalyptique
Les PJ passeront probablement au laboratoire le jeudi matin,
pour chercher des indices sur la disparition de Walsh. De toute
façon, personne de l’université n’y passera avant le mardi matin,
jour de nettoyage.
Une surprise les y attend: comme Nicci a laissé la machine allumée,
trois Byakhees se sont introduits dans le laboratoire et
attendent patiemment. L’un d’eux bloquera aussitôt la porte
après que les investigateurs soient tous entrés. Les PJ devront
se débarrasser des trois créatures, et éteindre l’invention de
Walsh.
Ceci est le point culminant du scénario, aussi voilà deux suggestions:
— Une fois les trois Byakhees tués, alors que vos joueurs soupirent
de soulagement, faites en arriver un quatrième immédiatement.
Les PJ doivent comprendre que le plus important est d’arrêter
la machine.
— Arrangez-vous pour que le dernier Byakhee s’envole une fois
sérieusement blessé, et s’écrase contre une des piles de la
machine, la détruisant irrémédiablement et mettant ainsi le feu
au laboratoire.
En toute logique, les investigateurs ne se vanteront pas auprès
des autorités de ces hauts-faits, sinon l’inspecteur Andrew n’hésitera
pas à les interroger des nuits entières. Pour une fois qu’il
tient des coupables...
Les personnages non-joueurs
Joseph Walsh
51 ans. Professeur de physique. Cheveux et collier de barbe
poivre et sel. Walsh n’est pas très liant, mais honnête et droit.
C’est un génie de la physique, et comme tout génie, il est un peu fou.
FOR 11 CON 09 TAI 10 DEX 14 APP 11 INT 17 POU 13 EDU 20
Electricité: 85%, Mécanique: 70%, Chimie: 65%, L/E/P anglais 75%, L/E/P
polonais: 55%
Helen Walsh
20 ans. Etudiante. Cheveux bruns. Helen est une très belle jeune
fille, intelligente et maîtresse d’elle-même. Elle aime Matt Gardner,
qui le lui rend bien.
FOR 08 CON 12 TAI 12 DEX 12 APP 16 INT 15 POU 10 EDU 17
Baratin: 45%, Crédit: 50%, Droit: 35%, Conduire Auto: 55%
Matt Gardner
24 ans. Etudiant. Cheveux noirs. Matt est un jeune homme maigre
à la santé fragile, intelligent mais très timide.
FOR 07 CON 08 TAI 12 DEX 10 APP 14 INT 15 POU 08 EDU 18
Bibliothèque: 40%, Chimie: 35%, Discrétion: 60%, Histoire: 45%,
TOC: 40%, Electricité: 30%
Lou Nicci
32 ans. Escroc. Cheveux noirs. Nicci est un petit homme rondouillard
à l’apparence sympathique. Son rêve est de devenir un
jour un caïd du milieu.
FOR 13 CON 12 TAI 08 DEX 10 APP 09 INT 13 POU 15 EDU 11
LES INSTANTANES DE CASUS BELLI.
Voici des suites possibles au scénario que vous venez de lire.
Ce ne sont que de vagues synopsis et c’est à vous de les développer.
• Il est dit dans le scénario que Matt Gardner semble avoir
honte d’écrire dans des pulps. Une intéressante alternative
serait que le jeune homme soit petit à petit possédé par une
créature du mythe, et qu’il ne désire pas parler des cauchemars
atroces et récurrents qu’il ne cesse d’avoir, dans lesquels
il se trouve dans un cimetière désolé, en train d’accomplir
d’antiques et immondes sacrifices. L’idéal serait que
le jeune homme devienne l’ami des PJ et leur demande
éventuellement leur aide. Ainsi, quand il serait complètement
possédé au point de prendre l’apparence de la créature, les
investigateurs ne seraient pas loin...
• Joseph Walsh peut avoir survécu. Le chien de Tindalos
peut avoir été surpris par le changement brutal de monde au
point d’abandonner la poursuite. Mais le professeur est maintenant
perdu dans les contrées du rêve. Peut-être réussira til
à contacter les PJ en rêve pour qu’ils lui viennent en aide?
• Lou Nicci a pu trouver la serviette du professeur dans le
laboratoire, le jeudi matin ou il a abandonné Earl à son triste
sort. Parti en courant avec, il est maintenant en possession
des plans de la machine et projette d’en construire une pour
se débarrasser des gêneurs et devenir un caïd de la pègre.
Simplement, il lui faut voler à l’université un synthétiseur
mononucléique (ou tout autre pièce) indispensable à la
construction de la machine. Et les PJ peuvent apprendre que
la serviette de Walsh a disparu, et être témoins du vol...
scénario - Frédéric Blayo
Illustration - Eric Larnoy
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