Les provinces & la politique

Les peuples de l’Empire parlent la même langue et partagent le même patrimoine, mais ils n’en sont pas moins divers et indépendants. De plus, l’ascension de puissances commerciales au cours des siècles a engendré un clivage entre la paysannerie et la population citadine au sein des peuples de l’Empire et, de façon plus significative encore, entre les riches États de l’ouest et les États plus pauvres de l’est. De la même façon, l’apparition de riches et puissants bürgomeisters, ainsi que l’expansion du culte de Sigmar, ont provoqué des modifications significatives de la carte politique depuis l’époque de Sigmar et des premiers Empereurs.

Les territoires des Comtes Électeurs

À l’origine il y avait douze comtés, mais la province du Solland fut pratiquement anéantie par l’invasion du seigneur de guerre orque Gorbad Griffe de Fer, si bien qu’elle est aujourd’hui intégrée au Wissenland. De son côté, l’ancien État du Drakwald fut envahi par les hommes-bêtes et d’autres créatures infectes, et les terres du Comte décédé furent partagées entre le Nordland et le Middenland. Cependant, il existe encore de furieuses disputes, qui peuvent aller jusqu’à la guerre, concernant la répartition des territoires du Drakwald entre ces deux États. Plus récemment, le cupide Empereur Dieter IV a autorisé la cité de Marienburg à faire sécession pour quitter l’Empire, contre une donation substantielle versée sur sa cassette personnelle.Au cours du siècle passé, ce très grand port maritime a férocement défendu son indépendance contre son éventuel rattachement à l'Empire.

Ainsi, il y a actuellement dix provinces : l’Averland, le Hochland, le Middenland, le Nordland, l’Ostland, l’Ostermark, le Reikland, le Stirland, le Talabecland et le Wissenland. Le Reikland est de très loin la plus puissante des provinces. Elle est le siège de la puissance impériale depuis une centaine d’années et c’est au Reikland que se trouvent la cité-état d’Altdorf, capitale de l’Empire et patrie des collèges de magie et de l’Église de Sigmar.

La puissance et l’influence des autres provinces augmentent ou décroissent selon l’habileté et les desseins des Comtes qui les gouvernent et au gré des fortunes incertaines de la guerre et de la politique. Le Middenland et le Talabecland jouent généralement les rôles les plus importants. Le Middenland est l’une des provinces les plus dangereuses et les plus sauvages,mais Middenheim,sa capitale, est le centre du culte de l’ancien dieu Ulric, ce qui lui permet d’exercer un pouvoir disproportionné au regard de ses richesses et de ses ressources. Le Talabecland est borné par la Talabec et le Stir, deux affluents du majestueux Reik, qui ont fait sa richesse grâce au commerce et aux taxes imposées aux marchands qui voyagent entre les provinces de l’est et Nuln,Altdorf et Marienburg.

Plus au sud, les États du Stirland, du Wissenland et de l’Averland ne sont pas aussi densément boisés que le reste de l’Empire.L’essentiel de leurs ressources provient de leurs plaines fertiles et des mines qu’ils exploitent dans les contreforts des Montagnes du Bord du Monde. La laine, les chevaux et les céréales de ces provinces rurales se vendent à bon prix sur les marchés du nord et de l’ouest, bien que dans les derniers siècles leur puissance ait décliné tandis que celle des marchands citadins grandissait.

Les autres provinces ne détiennent guère de ressources qui puissent leur permettre d’exercer un contrôle sur le jeu du pouvoir. L’Ostland, le Nordland, le Hochland et l’Ostermark conservent une influence par le biais d’alliances conclues avec les États les plus puissants. C’est lorsque les autres Comtes sont divisés que le soutien de ces provinces est le plus recherché.

Un Comte ou plus exactement un Comte Électeur est à la tête de chaque province. Des siècles de mariages et d’alliances entre les familles dirigeantes ont engendré un réseau labyrinthique de liens de parenté, de traités et d’accords commerciaux, ce qui provoque souvent l’apparition de rivalités dans les questions de souveraineté et fait naître la discorde. Presque tous les Comtes sont également investis d’autres titres, de nature militaire, héréditaires ou honorifiques. Karl Franz, en plus du fait d’être Empereur et Comte de Reikland, est également prince d’Altdorf. Le Comte du Middenland, Boris Todbringer, détient également le titre de graf de Middenheim. Le Comte du Talabecland est également connu sous le nom d’Ottilia en mémoire de celle qui se proclama elle-même Impératrice. Et le prince de Marienburg, Comte de Nordland, est proscrit de cette cité sous peine de mort depuis que celle-ci s’est séparée de l’Empire. Le Comte de l’Ostermark assume également le titre de Gardien des Marches, fonction pour laquelle il perçoit une importante subvention de l’Empereur. La proportion de cette somme qui est réellement allouée à l’entretien des forces militaires censées protéger les frontières orientales de l’Empire varie énormément au gré des envies du Comte en exercice mais ce dernier prend tout de même en considération les éventuelles incursions des tribus nomades vivant au delà de Kislev.

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L’ascension des cités

En dessous des Comtes, on trouve une ahurissante pagaille de nobles, qui inclut divers princes héritiers, grafs et barons. Certains d’entre eux conservent quelques vestiges d’influence issus du passé féodal de l’Empire, tandis que les autres gouvernent à peine plus que leur château personnel, leurs pouvoirs étant tombés dans les mains des marchands et des bürgomeisters au fil des générations. C’est l’essor des classes mercantiles qui a engendré les plus grands changements dans l’Empire au cours des siècles derniers.Parmi les plus significatifs de ces changements, on a vu la naissance des cités-états d’Altdorf, de Nuln, de Talabheim et de Middenheim.Même si les Comtes portent encore des titres qui font référence à ces cités, ils y détiennent beaucoup moins d’influence politique que par le passé. Dans la réalité, les cités sont gouvernées par des cartels de bürgomeisters, en accord avec d’autres organisations comme des guildes commerciales ou professionnelles et des communautés religieuses.

• Altdorf
Toutes les métropoles prétendent à la grandeur, mais c’est à Altdorf que le titre de plus grande cité de l’Empire doit être décerné. Elle n’est pas seulement le siège de la cour de Karl Franz, c’est aussi dans cette immense cité que l’on trouve les légendaires collèges de magie, ainsi que l’école des ingénieurs et le centre névralgique de l’Église de Sigmar, de même que de nombreuses universités aux idées progressistes et la ménagerie impériale. Construite sur plusieurs îles et dans les zones marécageuses situées à la jonction du Reik et de la Talabec, Altdorf est le site du Reikport, dernier tronçon du Reik encore navigable par les navires de haute mer. Les négociants qui désirent faire voyager leurs marchandises en amont, sur la Talabec ou le Stir, en direction de Nuln ou de Talabheim, doivent décharger leur cargaison ici et payer les taxes et les droits de douane correspondants.

• Nuln
Nuln est le centre économique des régions du cours supérieur du Reik et,comme Altdorf, c’est une importante plaque tournante commerciale qui contrôle la circulation des marchandises venues du Wissenland, du Stirland et de l’Averland.L’argent amassé grâce à ce commerce a permis la création de nombreuses universités, plus anciennes et d’une philosophie plus traditionaliste que celles d’Altdorf, ainsi que la fondation de la fameuse école d’artillerie. Les pièces d’artillerie les plus imposantes et les plus fiables sont fabriquées à Nuln. Les Comtes sont prêts à payer un prix élevé pour l’achat de telles pièces ou pour louer les services du justement redouté train d’artillerie de Nuln. La population de Nuln tire également une grande fierté de son pont, le dernier à pouvoir enjamber le Reik avant la mer. Cette merveille de technique possède un tablier central qui peut être relevé et abaissé pour permettre le passage des bateaux ou pour créer une barrière défensive en travers du fleuve.

• Talabheim
Talabheim est bâtie au centre d’un immense cratère, résultat d’un impact énorme qui se produisit au cours de la préhistoire, et la plaine contenue entre ses parois est extrêmement fertile. On expédie les produits de ses fermes à Altdorf dans l’ouest par le port de Talagaad sur la Talabec, ou à Middenheim par la route de la Vieille Forêt. Le rempart impressionnant constitué par le mur du cratère est renforcé par des tours et des bastions, certains construits sur la surface boisée, d’autres creusés à même le roc et reliés par des passages et des galeries souterraines. Il faut une garnison permanente de plusieurs milliers d’hommes pour défendre le mur de Talabheim, mais celui-ci n’est jamais tombé aux mains de l’ennemi.

• Middenheim
Mieux défendue encore que Talabheim,Middenheim est indubitablement le plus inexpugnable des bastions de l’Empire. Les préceptes du culte d’Ulric nous apprennent que, quand le monde était encore jeune, leur dieu recherchait un endroit qui soit bien à lui. Son frère Taal, seigneur de tous les dieux, lui fit don d’une grande montagne qui s’élevait droit hors de la forêt comme un fer de lance. D’un puissant revers de la main, Ulric fit sauter le sommet de la montagne. C’est pour cette raison que le peuple Teutogen de l’antiquité l’appela le Fauchslag, ce qui signifie coup de poing, quoique la plupart des gens qui ne vivent pas dans la ville l’appellent plutôt Ulricsberg. Middenheim se dresse au sommet de cette montagne de mille cinq cents mètres de haut. On s’y rend par quatre viaducs qui y montent en faisant des lacets et sa silhouette imposante peut être vue depuis toutes les forêts environnantes.

Le coeur de l’Ulricsberg est creusé de catacombes,de souterrains naturels et de cavernes qui ont été étendus par les nains au cours de siècles de labeur, mais il s’y trouve aussi les galeries des gobelins et des infâmes skavens. On envoie régulièrement des soldats patrouiller dans ces sombres profondeurs. La majorité des issues qui permettaient d’accéder à la cité ont été scellées et sont sous bonne garde, mais malgré ces précautions, les sombres tunnels qui serpentent sous la ville abritent toutes sortes de cultes maléfiques, de créatures bestiales et de choses inhumaines. Middenheim n’est plus que le vestige brisé de sa gloire passée car elle a souffert pendant l’invasion connue sous le nom de Tempête du Chaos.Son peuple se cramponne à l’existence et vivote dans la cité à moitié détruite, à la merci des adeptes des cultes noirs, des hommes-bêtes,des skavens et même des troupes d’orques et de gobelins embusqués dans les ruines délabrées et les obscures catacombes.

• Le Moot
De part et d’autre de l’Aver, entre le Stirland et l’Averland, on trouve le Mootland, ou plus simplement le Moot, qui est le pays des halflings. Quoique ses habitants s’accommodent parfaitement de leur vie de gloutonnerie et de procréation incessante et qu’ils ne se soucient guère d’avoir des relations avec le monde extérieur s’ils peuvent l’éviter, le Mootland fait théoriquement partie de l’Empire. L’Ancien, élu par le peuple, dispose d’un vote dans les élections impériales et d’une voix à la cour de l’Empereur.

Les halflings se reproduisent rapidement. Leurs familles, extrêmement nombreuses, vivent dans des complexes de tunnels tentaculaires ou dans des maisons chancelantes à multiples étages s’ils sont trop pauvres pour s’offrir un trou confortable. Il est dans la nature des halflings d’accumuler tout et n’importe quoi. De ce fait, des ailes entières de leurs trous sont occupées par des empilements de bibelots sans intérêt et de souvenirs amoncelés dans des labyrinthes de pièces mal tenues. Le concept de décharge publique est absolument étranger au mode de pensée des halflings. Même les reliefs de nourriture, s’il en reste, sont donnés aux chiens.

Le Moot a la chance de posséder un paysage magnifique et une terre fertile.Au premier coup d’oeil, on peut n’y voir qu’un pays de collines et de champs onduleux, où règne une paix champêtre. Cependant le Moot n’est pas préservé des attaques du monde extérieur. Pendant des années, ses habitants ont dû résister à la menace des morts-vivants de la Sylvanie et à la violence de tribus déchaînées d’orques et de gobelins descendus des Montagnes du Bord du Monde.

Le système électoral

Le système électoral impérial est là pour faire le lien entre toutes ces régions disparates. Au cours des deux mille cinq cents ans qui se sont déroulés depuis le départ de Sigmar et depuis que les chefs de clans ont décidé d’élire l’un d’entre eux comme gouvernant, le système a extraordinairement changé et pourtant il est resté essentiellement le même. Selon les usages établis, l’héritier de l’Empereur lui succède sur le trône à sa mort, à moins que l’un des Comtes ne conteste la succession. Dans ce cas, les Électeurs se réunissent et votent. Une élection est également nécessaire si l’héritier du trône n’est pas clairement désigné. En deux occasions, il a fallu convoquer un conseil électoral pour inculper l’Empereur en exercice et le forcer à démissionner, comme cela s’est produit lorsque Dieter IV s’est laissé acheter par les dirigeants de Marienburg.

Bien évidemment, la vie n’est jamais aussi simple. Différentes hautes fonctions officielles ont été assorties d’un privilège électoral au cours des siècles, à valeur égale de vote avec les privilèges électoraux des dix Comtes Électeurs. Ces Électeurs supplémentaires ne peuvent devenir Empereurs, seuls les Comtes étant éligibles, mais leurs votes peuvent être cruciaux dans le cas d’un scrutin serré. Actuellement, il y a cinq Électeurs supplémentaires qui disposent du droit de vote. Dans le passé, on a pu en compter jusqu’à huit ou seulement un en tout et pour tout.Au moment où nous parlons, trois de ces postes sont occupés par le Grand Théogoniste et les deux Archilecteurs de l’église de Sigmar, tandis que l’Ar-Ulric, chef du culte d’Ulric, occupe le quatrième et que le cinquième appartient à l’Ancien du Mootland.

C’est le vote groupé de l’Église de Sigmar qui a maintenu le trône au Reikland ces derniers temps. Ceci a déclenché de nombreuses réclamations au sujet du pouvoir disproportionné détenu par l’Église de Sigmar. Ces réclamations émanaient généralement de l’Ar-Ulric, lequel vote traditionnellement pour le Comte du Middenland si celui-ci se présente à l’élection. Généralement l’Ancien du Moot vote volontiers pour l’héritier de l’Empereur précédent, s’il y en a un. Ce fut néanmoins le vote très controversé de l’Ancien Gumble Forcemoineau qui précipita l’Empire dans une période d’anarchie qui dura neuf années suite au décès de Boris l’Avide en 1115. La crise ne se termina qu’avec l’élection de l’Empereur Mandred en 1124.

Si l’un des candidats réunit les suffrages, les élections impériales peuvent se dérouler rapidement et simplement. Cependant, la plupart du temps,aucun des prétendants ne se distingue par rapport aux autres et c’est alors que les querelles internes commencent. De telles situations abritent le ferment de la corruption, du péril et même de la guerre ouverte.

C’est exactement ce genre de catastrophe qui marqua le début du déclin de l’Empire en 1152 lorsque l’Empereur Mandred fut assassiné. Les Électeurs furent incapables de se mettre d’accord sur le nom d’un nouvel Empereur. À la suite de cela, la guerre éclata entre le Stirland et le Talabecland et après un siècle de bains de sang, l’Ottilia s’autoproclama Impératrice. Pendant les quelques centaines d’années qui suivirent, les élections continuèrent à se dérouler sans la participation du Talabecland et il y eut ainsi deux Empereurs.

La situation empira lorsqu’en 1547 le Comte de Middenheim revendiqua le trône en affirmant qu’il descendait en droite ligne de l’Empereur Mandred. Le système des élections impériales fut pratiquement abandonné pendant cette période, qui est connue sous le nom d’Âge des Trois Empereurs. Les élections cessèrent entièrement lorsque le Grand Théogoniste de Sigmar refusa de reconnaître l’accession au trône de Magritta de Marienburg sous prétexte qu’elle n’était qu’une enfant.

Pendant les huit cents années suivantes, l’Empire fut déchiré par les dissensions. Les nations s’affrontaient sur le terrain de la politique comme sur celui des armes et les provinces les plus faibles se retrouvaient souvent entraînées dans les épreuves de force des concurrents les plus puissants. Ce fut pendant cette période de désaccord que l’Empire souffrit le plus aux mains de ses ennemis, notamment lors de l’invasion de Gorbad Griffe de Fer et pendant les guerres des Comtes Vampires contre la famille von Carstein de Sylvanie.

Lorsque la cité kislevite de Praag fut détruite par une incursion du Chaos de grande ampleur qui entreprit ensuite le siège de la cité de Kislev, l’Empire paraissait condamné par ses propres divisions. C’est à ce moment que Magnus de Nuln s’imposa, réussit à calmer les guerres ouvertes et à rassembler les Comtes. En dépit du fait qu’il était un sigmarite fervent, au point d’être surnommé Magnus le Pieux, il parvint à obtenir le soutien de l’Ar-Ulric et de Middenheim. À la tête d’une armée venue de tout l’Empire, il mit fin au siège de Kislev et renvoya les hommes du Nord et leurs alliés démoniaques et bestiaux dans les Désolations du Chaos d’où ils étaient venus.

Magnus fut élu Empereur et l’Empire commença à se reconstruire. On peut voir l’héritage de Magnus à Altdorf, où les collèges de magie furent fondés, et à Nuln, où il avait sa cour. Les fidèles d’Ulric proclament souvent qu’ils ont été trahis par Magnus parce c’est lui qui a nommé le Grand Théogoniste et les deux Archilecteurs à des postes d’Électeurs. Ceci est resté une pomme de discorde entre les cultes de Sigmar et d’Ulric.

Les membres de la famille Franz, princes du Reik, sont sur le trône depuis l’élection de Wilhelm II après la déposition de Dieter IV consécutive à la sécession de Marienburg. Ils sont fermement installés à ce poste depuis un siècle et beaucoup disent que le règne de Karl Franz a été profitable non seulement à la noblesse mais aussi aux marchands. Selon l’opinion générale, lorsque l’Empereur actuel mourra, son fils prendra sa succession sans opposition.

Selon les termes des anciennes lois de l’Empire,l’Empereur peut réclamer des troupes aux autres Électeurs lorsqu’il en a besoin pour mener ses campagnes. Ceux-ci doivent également lui verser une partie des impôts qu’ils lèvent comme participation au maintien des institutions impériales qui se sont développées au fil des siècles. En retour, l’Empire est tenu de leur fournir des renforts en cas de guerre et de leur offrir des secours et de l’aide en cas de famine ou de peste. En plus de cela, les États peuvent signer des traités afin de se garantir une protection mutuelle. En fait, il existe un grand nombre de traités de ce type et certains sont même respectés. Dans la période troublée que l’Empire a récemment traversée, Karl Franz a su montrer ses qualités d’homme d’État, car en dépit des conflits d’intérêt entre les autres Électeurs il a réussi à exercer son pouvoir pour combattre efficacement les menaces du Chaos

Les Comtes Electeurs et leurs Croc Runique
L'Empire est découpé en provinces, dirigée par un Comte Electeur. Chacun a un droit de vote, ce qui leur permet de participer à l’élection de l'Empereur. Voici la liste des provinces avec le nom de leur souverain (Comte Electeur).

* Grand Comté d'Averland (Malheur des Mères): Contesté
* Grande Baronie du Hochland (Fléau des Gobelins) : Grand Baron Aldebrand Ludenhof
* Grand Duché du Middenland (Mord-les-Jambes): Grand Duc Boris Todbringer
* Grand Comté du Mootland : Comtesse Hisme Coeurvaillant
* Grande Baronnie du Nordland (Nourrit-les-Corbeaux): Grand Baron Théodoric Gausser
* Ligue de l'Ostermark (Pourfendeur de Trolls): Chancelier Wolfram Hertwig
* Grande Principauté d'Osland (Fendeur de Cervelles): Grand Prince Valmir von Raukov
* Grande principauté du Reikland (Croc de Dragon): Empereur Karl Franz
* Grand Comté du Stirland (Fauche-les-Orques): Grand Comte Aldeberich Haupt-Anderssen
* Grand Duché du Talabecland (Briseur de Pierre): Grand Duc Halmut Feuerbach (porté disparu)
* Grand Comté du Wissenland (Verse-le-Sang): Grande Comtesse Emmanuelle von Liebwitz

Solland => (Vide-Querelles (armurerie impériale))
Drakwald => (Tueur de Bêtes (armurerie impériale))

S'ajoutent à cette liste quatre Comtes Electeurs qui sont les représentant des religions de Sigmar et d'Ulric.

* Grand Théogoniste Volkmar
* Archidiacre Kaslain
* Archidiacre Aglim
* Ar Ulric Emir Valgeir